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Existe-t’il un « value gap » dans la prise en compte de la valeur du capital humain et notamment de la formation professionnelle ?

Turn overLe capital humain, effectivement, n’est pas forcément pris en compte dans la valorisation de l’entreprise étant donné la difficulté à l’apprécier.

Un indicateur pour le mesurer est l‘importance du turnover du marché du travail, puisque l’entreprise qui manque de professionnels compétents va les chercher à l’extérieur de sa structure. Quand l’emploi est maintenu, c’est que les compétences sont développées au sein de l’entreprise. Un niveau bas de rotation du personnel est donc un signe pertinent de développement de la formation.

Par ailleurs, il est nécessaire que l’entreprise mette en place les outils de gestion de compétences et la nouvelle loi sur la formation professionnelle va l’aider en ce sens : tous les deux ans, un entretien professionnel doit être consacré aux perspectives d’évolution, notamment en termes de qualifications, avec un bilan tous les six ans. Si la formation s’avère manquante ou insuffisante, l’entreprise doit créditer l’employé d’un nombre d’heures en vue de suivre une formation appropriée.

Extrait de l’interview conduite dans le cadre de la Tribune Sciences Po de l’immatériel 2013-2014, dirigée par Marie-Ange Andrieux/ Avec les étudiants Sciences Po Elise Issoulié et Bruno Aires de Sa.

Myriam Keita-Brunet

Myriam a fondé et dirige Training Angel pour aider les DRH et les Directions Financières et Générales à valoriser le Capital Humain en prouvant son retour sur investissement financier et extra financier. Elle est portée par une conviction (et une énergie qui fatigue parfois son entourage) : le collectif rend possible ce que l’individu, seul, trouve insurmontable. Elle est aussi présidente d’un réseau de 200 membres RH et formation, InForm’Elles.

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