La collaboration DRH- DAF est en augmentation : est chez vous ?
Comme vous le savez, le département des ressources humaines et celui des finances n’abordent pas les défis d’entreprise selon le même angle. Les finances sont rivées sur leurs tableaux de bord quantitatifs, tandis que les gens de ressources humaines sont plus « qualitatifs » et nuancés dans leur façon de voir les choses.
Mais cela pourrait changer. La collaboration finance et RH serait en augmentation. Un sondage mené par Robert Half Management en 2011 (http://www.roberthalf.us/cfoconcerns) confirme que les ressources humaines sont le deuxième domaine d’activités d’intérêt pour les DAF (juste derrière les opérations). Ceci veut dire que les DAF commencent de plus en plus à s’intéresser à ce qui se passe du côté des RH.
C’est compréhensible, avec le virage d’une économie manufacturière vers une économie de savoir, le talent devient un vecteur important du bilan financier d’une entreprise. Pour ceux qui se demandent ce que j’entends par talent et bien, voici quelques définitions :
-
un employé occupant un poste clé,
-
un employé d’expérience avec des capacités particulières, des réseaux ou des relations interpersonnelles qui pourraient être difficiles à remplacer,
-
un employé possédant des habiletés rares sur le marché du travail,
-
un employé ayant des performances hors du commun,
-
un employé disposant d’un grand potentiel pour occuper d’autres postes dans l’organisation.
C’est avec beaucoup d’intérêt que je suis votre démarche visant à réconcilier DAF et RH, remettre en perspective l’aspect financier avec la reconsidération du facteur humain.
Si vous exposez bien l’intérêt qu’il y a à valoriser la production d’idées, qu’en est-il dans le domaine des services ?
Je dois intervenir dans le domaine hospitalier sur le thème « Retrouver du plaisir au travail », un secteur où la reconnaissance du travail fourni comme la prise en compte des conditions de travail ne pèsent pas lourd face aux contraintes budgétaires…
Comment amener les différents services à prendre conscience de la nécessité de réussir aujourd’hui à faire front commun ?
L’approche peut-elle être la même ?
Qu’en pensez-vous ?
Vous remerciant par avance pour vos éventuels commentaires,
Bien cordialement,
Marie-Christine Vincent.