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Immersive learning : réduire l’écart entre savoir et savoir-faire


Dans l’écart entre le savoir et le savoir-faire, les auteurs Pfeffer et Sutton évoquent le gouffre entre les gens ou les organisations qui savent quoi faire et ceux qui le font réellement.

Bien qu’il existe de nombreux facteurs qui puissent influencer le «faire», parlons ici exclusivement des cas où le problème est lié à la formation et non à d’autres obstacles organisationnels.

Lorsque l’obstacle au changement de comportement est le manque d’expérience pour faire les choses correctement dans un contexte donné, l’apprentissage immersif offre une opportunité de combler l’écart entre le savoir et l’action.
Concevoir des parcours apprenants pour faire est très différent de la conception pédagogique pour savoir.
Dans le continuum de l’acquisition des connaissances au changement de comportement, la majorité des expériences d’apprentissage se concentrent sur la vérification des connaissances, les activités pratiques de feed back et peut-être l’application basée sur des scénarios, répétées jusqu’à ce qu’il y ait une évaluation pour prouver l’acquisition de connaissances.

Ce cycle est typique de l’apprentissage en e-learning et typique de la plupart des matières enseignées de la maternelle au lycée et de l’enseignement supérieur.

Pourtant, qu’est-ce que ces scores nous révèlent vraiment sur la capacité de quelqu’un à faire quelque chose?
Si vous connaissez le tableau périodique des éléments, cela signifie-t-il que vous pouvez effectuer avec précision des expériences scientifiques?

Si vous pouvez identifier la bonne façon de répondre à une question d’un client sur un test, cela signifie-t-il que vous serez en mesure de répondre à cette question dans son contexte ?

Apprendre sans risque

Une fois que l’on a prouvé ce que l’on sait, la prochaine étape consiste à mettre en pratique vos connaissances en contexte. Le côté droit du continuum se concentre sur l’apprentissage par la pratique, qui est une pratique appliquée avec un feedback dans un contexte qui aide les apprenants à perfectionner leurs compétences et leurs performances dans des environnements réels

Il s’agit d’apprentissage, de formation en situation de travail avec du coaching, des stages.
Parfois il s’agit simplement de se jeter à l’eau et de faire, en osant apprendre de vos erreurs en cours de route.

C’est également dans cette partie du continuum que l’on peut positionner les expériences d’apprentissage immersifs : la simulation, le jeu, l’apprentissage virtuel peuvent fournir aux apprenants une pratique réaliste.
Cela leur permet d’apprendre en faisant mais sans les risques réels et l’apprentissage en situation réelle: perte d’une vente, de clients, de réputation, parfois même perte de la vie.

L’environnement d’apprentissage immersif offre des pratiques de performance sûres et guidées dans un contexte où les apprenants peuvent perfectionner leurs compétences et faire des choix sans les conséquences réelles de l’échec.

Myriam Keita-Brunet

Myriam a fondé et dirige Training Angel pour aider les DRH et les Directions Financières et Générales à valoriser le Capital Humain en prouvant son retour sur investissement financier et extra financier. Elle est portée par une conviction (et une énergie qui fatigue parfois son entourage) : le collectif rend possible ce que l’individu, seul, trouve insurmontable. Elle est aussi présidente d’un réseau de 200 membres RH et formation, InForm’Elles.

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