Quelle mémoire activer pour ancrer les savoirs ?
Nos souvenirs sont sélectifs : nous retenons avant tout les expériences qui peuvent nous être utiles dans le futur. Il est aujourd’hui admis que nous avons trois systèmes de mémoires différents et complémentaires. Ce sont trois stades nécessaires pour mémoriser de façon durable un souvenir.
- La mémoire sensorielle : c’est la forme de mémoire la plus brève. Stimulée par la vision, l’audition ou le touché, elle fonctionne uniquement si l’information attire notre attention.
- La mémoire de travail : l’information passe dans notre mémoire à court terme, et nous permet de nou souvenir d’une information pendant moins d’une minute (ex : retenir un numéro de téléphone le temps de le composer)
- La mémoire à long terme : si nous maintenons un certain temps l’information dans notre mémoire de travail, elle est transférée dans notre espace de stockage à long terme, plusieurs années voire toute une vie. Il existe différents type de mémoire à long terme :
- La mémoire épisodique qui comprend les souvenirs des événements vécus : grâce à elle, vous vous rappelez ce que vous avez fait, dit, mangé la veille.
- La mémoire sémantique : elle porte sur les faits et les connaissances définitives. Elle est donc plus solide que la précédente.
- La mémoire procédurale : elle porte sur vos habitudes motrices, vos savoir-faire et gestes habituels : décrocher le téléphone, taper sur votre ordinateur,exécuter une séquence de gestes. Cette mémoire-là est impressionnante : elle peut conserver des souvenirs même s’ils ne sont pas utilisés depuis plusieurs années. C’est elle qu’illustre la fameuse maxime « c’est comme le vélo, çà ne s’oublie pas » !
A ce stade, vous l’avez compris, pour ancrer les apprentissages des collaborateurs, il s’agit donc de toucher leur mémoire sémantique et procédurale.
Oui, mais comment faire, me direz-vous ?
Et bien çà, je vous le dis dans mon prochain post : -)