réalité virtuelle : pour le meilleur..ou pour le pire
Quel est le plus grand potentiel de la réalité virtuelle ?
Si personne n’est d’accord sur la réponse exacte, tous les professionnels s’accordent sur un point : la VR est une petite révolution dans notre univers.
En dehors des jeux vidéos, de nombreux usages restent méconnus du grand public. Dans le domaine de la santé, il semblerait que la strabisme puisse être traité par la VR. Une personne souffrant du strabisme a d’ailleurs réussi à concevoir un logiciel qui lui permet de voir parfaitement en 3D grâce à la VR. A force d’entraînement, il n’a aujourd’hui plus besoin de son casque de VR pour corriger sa vision.
Dans le domaine de l’éducation et de la formation, le potentiel est impressionnant.
Les élèves pourront visiter des pays sans se déplacer, découvrir l’intérieur du corps humain, appréhender les maths et la physique de façon ludo-pédagogique.
Dans les entreprises, les collaborateurs pourront se former de façon plus efficace, plus rapide, sur leur lieu de travail et en interaction avec leurs collègues. Les premières études de Capgemini prouvent que le taux de productivité des équipes augmente de 57% en moyenne grâce à la VR.
Mais de nombreuses questions d’éthique restent en suspend : quid des conséquences de la VR sur le cerveau en développement des enfants ? Que feront les entreprises des datas récoltées lors des expériences immersives des participants ? Certaines expériences ne peuvent-elles pas entraîner des épisodes de stress post-traumatiques ?
Pour notre part, nous avons une charte éthique VR et nous travaillons en collaboration avec des experts, notamment la Direction du département neuroscience de l’Institut Pasteur, pour assurer à nos clients une démarche à la fois ambitieuse et prudente.